héroïsme allemand...
http://www.solidariteetprogres.org/article7406.htmlShadow Banking System..
http://www.solidariteetprogres.org/article7407.html« ce qui frappe, c’est que tellement peu de choses aient changé » depuis la crise de 2008 et que « bon nombre des facteurs de risque sont toujours là »
« Si nous acceptons le refrain que "personne ne pouvait prévoir ce qui allait se passer" et que "rien n’aurait pu y faire" », alors, c’est obligé, « cela se produira » de nouveau.
http://www.cheminade2012.fr/Rapport-Ang ... -politiquePour paraphraser Shakespeare, nous dit ironiquement la Commission, citant Cassius dans Jules César, « la faute n’est pas inscrite dans les étoiles, mais en nous-mêmes ». Elle souligne en effet, comme LaRouche et moi-même l’avions fait à l’époque, que la crise financière était évitable et prévisible, et que l’effondrement de la bulle du crédit hypothécaire ne fut que l’étincelle qui alluma un tonneau de poudre bien rempli par un empilement de spéculations de toutes sortes. Les pertes ont été fortement amplifiées, constate-t-elle, par les produits dérivés et les titres synthétiques. « La crise a été le résultat à la fois d’action et d’inaction humaine, et non la conséquence de la Nature des choses ou de modèles d’ordinateurs ayant échappé à tout contrôle ».
« la Réserve fédérale d’avoir totalement échoué à endiguer le flot d’hypothèques toxiques, ce qu’elle aurait pu faire en fixant des critères prudentiels de prêts sur hypothèque. La Réserve fédérale était l’organisme qui avait le pouvoir de le faire et ne l’a pas fait. » Les institutions financières américaines ont laissé circuler les agents économiques « sur une autoroute dans laquelle il y avait ni limites de vitesse ni bandes continues ».
« les fautes nombreuses et étendues dans la supervision et la régulation financières ont eu des conséquences dévastatrices sur la stabilité des marchés financiers américains. (…) Plus de trente ans de dérégulation et de confiance dans l’autorégulation par les institutions financières, dont l’ancien président de la Réserve fédérale Alan Greenspan s’était fait le champion (…) ont conduit au désastre. (…) Cette approche a ouvert des brèches dans le contrôle de domaines fondamentaux portant sur des risques de milliers de milliards de dollars, comme le système de banque noire et les marchés de produits dérivés de gré à gré ».
« De 1999 à 2008, le secteur financier a dépensé 2,7 milliards de dollars dans ses activités de lobbying ; les individus et les comités d’action politique organisés par ce secteur ont versé plus d’un milliard de dollars aux campagnes politiques.
Nous concluons que les échecs dramatiques de la gouvernance des sociétés financières et de la gestion du risque de la part de nombreuses institutions financières ont été une cause majeure de la crise. (…) Trop nombreuses ont été ces institutions qui ont agi avec une totale insouciance, prenant trop de risques, avec trop peu de capital et trop de dépendance envers le financement à court terme. »
Les plus grandes banques ont opéré avec un capital extrêmement faible : le rapport entre leurs engagements financiers et leurs fonds propres était de 40 contre 1. « Une perte de 3 % dans la valeur de leurs actifs aurait ainsi pu entraîner leur faillite. » En fait, on sait que sans les renflouements des administrations Bush et Obama, sans doute toutes les banques de Wall Street et, faut-il ajouter, de la City, seraient tombées en faillite, à l’exception (contestable) de JP Morgan Chase !
Ainsi la crise était évitable, ce qui a été fait pour l’éviter a aggravé la situation à terme, la corruption règne et a régné, les effets de levier ont été systématiquement dissimulés dans un jeu à tout va, Wall Street est le premier responsable, mais c’est la responsabilité collective de toute une nation livrée au jeu qui se trouve engagée.
[b][i][u]Depuis 2007-2008, les choses ont changé, en pire[/u][/i][/b] :
L’aspect le plus intéressant et le plus fort du rapport est de montrer que [b][i][u]depuis le début de la crise, Wall Street a été temporairement sauvé, mais au détriment du peuple américain et dans une fuite en avant financière autodestructrice.[/u][/i][/b]
[i]une immense colère dans ce pays, une colère et une grande confusion,[/i]
[b][i][u]Rien ou presque n’a changé depuis, sauf en pire. En effet, les moyens de jouer les plus criminellement destructeurs restent en place.[/u][/i][/b]
La différence est qu’aujourd’hui, les Etats ayant absorbé la dette toxique des banques, les CDS sont pris sur la dette souveraine des Etats (les bons du Trésor), avec des gains effarants pour les banques parieuses, comme on l’a vu dans le cas de Goldman Sachs vis-à-vis de la dette grecque, et au détriment des peuples écrasés par l’austérité.
Comme si on nommait des renards pour surveiller les bonnes mœurs du poulailler !
-« les mêmes facteurs de risque demeurent ».
-« cela pourrait de nouveau arriver »?
-« Absolutely ! »