Partie très sympa de noter coté, jusque, comme le fais bien remarquer Echo, nous reprenions contact avec l'autre équipe où se mêlaient critiques conctructives sur la map (Targi, Kortex) et aigreur pure (Love).
En préambule, sachez que ça commence à me gonfler ce genre de dénouement sur les 6vs6. Ravalez votre fierté de merde, Fusion reste un jeu, parfois on perd (même quand on est le plus fort Love), parfois on gagne, parfois les maps ne sont pas exactement symétriques, parfois on joue avec un nouveau (et VOUS aviez insisté, en particulier Love, pour dire que les équipes étaient OK, malgré la diplomatie de Denis qui vous a demandé plusieurs fois si vous étiez sûrs), parfois les renforts sont à revoir etc... Mais le but premier, ça reste de S'AMUSER. Et moi quand je sors d'une partie et que je lis Monsieur Love qui dit qu'il a suicidé son premier renfort (pourquoi ???), et bien ça m'énerve. C'est un pur manque de respect envers les 11 autres joueurs. Et Love permet moi franchement de douter de ce que tu dis. Je veux bien voir la vidéo de votre coté. Mon petit AAR t'expliquera pourquoi j'en doute. Que tu aies, APRES UN CERTAIN TEMPS et par agacement face à ton très mauvais départ et à des choix stratégiques très douteux, décidé de suicider tes troupes, dans un élan de fierté ultime du genre "personne ne peut battre Love, je suis mal parti, je m'auto-détruis", c'est possible. Mais quand on "suicide" vraiment ses troupes, ça ne ressemble pas à ça. AAR éclaire ce point :
Comme Echo l'a expliqué, on a profité du téléphone de GrosTas pour s'organiser clairement (un peu de cafouillage quand même, les gars... quand on ordonne, on est sûrs de ce qu'on dit, car je me suis vu attribuer 3 secteurs différents en 30 secondes, merci la pause
). Bref, je fonce sur le jaune, sachant que l'adversaire d'en face risque d'y arriver en même temps que moi (désavantage donc pour moi de ce coté). En effet, quand j'arrive, Love se pointe aussitôt et tente de me bousculer avec son infanterie et ses premiers chars. Je m'installe néanmoins sans trop de problème et construit une défense en profondeur pour me laisser du temps de réaction en cas d'attaque sérieuse. En analysant la mao stratégique, je me rend compte que Love a envoyé une grosse partie de ses troupes en soutien sur le front gauche, vers la ville, loin du centre. Elle est LA ton erreur mon grand. Et pas ailleurs. Voyant cela, je me décale vers la droite avec mes chars et de l'infanterie, et m'engouffre dans une sorte de brêche. Dans une attaque en diagonale du Nord au Sud je parviens à bousculer le maigre front de Love. Contre-attaque ennemie de blindés brutale pour sauver la position d'artillerie. J'effectue un repli tactique, perd quelques chars mais la victoire est totale, tous les chars ennemis sont détruits, le front lovien est réduit à néant, les artis sont détruites (je capture une arti 88 anglaise). S’ensuit le fameux "suicide lovien", que je vois plus comme une erreur due à l'énervement qui se transforme, devant l'échec, en suicide assumé. Leurs chars ayant été détruits, mes ennemis, Love principalement, continue la contre-attaque avec de l'infanterie seule, alors que mes chars s'enfuient en canardant. Massacre. Le reste de la partie sera pour moi une formalité et une question de patience. Love est inexistant en face de moi (ayant préféré aller en ville...), mis à part une tentative de contre-attaque infructueuse sur mon flanc qui se heurte à mes AC et mes chars qui rappliquent, je peux alors m'en prendre à Von Vulkan qui doit se battre sur 2 fronts. C'est un massacre. Une fois le rouge entre mes mains et la réduction du saillant de Von (une 60aines de soldats et quelques AC et 88 entre coucoul et moi, saillant que Von aurait du replier de lui-même), je peux attaquer l'ennemi de flanc. La partie est terminée, il ne reste plus grand chose de l'ennemi. Je peux aller me balader avec une vingtaine de chars derrière le front ennemi et attaquer la ville de l'ouest, la prenant en tenaille par le Sud pendant que Denis et Maxi s'occupent de l'attaquer de face.
Bref... Partie sympa de notre coté, salopée par de la mauvaise humeur de l'autre coté.