Je ne savais pas que le Panther à Koursk était si peu au point, du coup nombreux abandons et une bataille suicide si on considère tout...
http://blogdupanther.canalblog.com/[quote]Je vais te dire, mon vieux, nos "Panthères" ne sont même pas au point.
-Tu exagères.
-Pas du tout. Nous on sortait de l'école de Paderborn et nos "Panthères" tout droit de l'usine. On n'a même pas eu le temps de faire connaissance. Au début, des flammes de plus d'un mètre sortaient des pots d'échappement. Tout était plein d'huile et d'essence. Nous aussi, maculés de cambouis. Une étincelle et tout flambait, le Panzer et l'équipage".
Jean Mabire, Les Panzers de la Garde noire.[/quote]
du coup des remorquages hasardeux avec des tracteurs insu,f (nombre/puissance)
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et des captures de Panther flambantfs INTACTS !
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un excellent témoignage sur l'aspect émotionnel des équipages
[quote]Trois semaines plus tard les Panther D de la division "Das Reich" vont connaître leur premier véritable engagement à Kolomak, là encore au sud-ouest de Kharkov. C'est encore Heinrich Warnick qui relate le combat, cette fois-ci avec plus de détails. Après sa blessure du 26 août il est affecté au Panther "335" de l'Unterscharführer Ludwig, dont le pilote, le SS-Rottenführer (caporal-chef) Aicher vient de se blesser accidentellement. Warnick rejoint son nouveau Panzer dans la nuit du 13 au 14 septembre. L'unité est installée en défensive : tous ses Panther sont positionnés dans des alvéoles protectrices, à défilement de tourelle. Leur caisse est invisible et seule la tourelle émerge, le frein de bouche du redoutable Kwk 42 ne dominant le sol que de quelques décimètres. Chaque alvéole est séparée de sa voisine par une distance de 500 à 600 m. Le Panther de Ludwig est placé en flanc gauche : c'est le Flügelpanzer. À sa gauche se trouve une unité de la Heer. La météo est exécra,.pleut en abondance et les alvéoles se remplissent d'eau, ce qui aura des conséquences désastreuses pour la mécanique des Panther D. L'équipage de Ludwig parvient à mettre le compartiment moteur au sec sous une bâche, puis il camoufle soigneusement son engin à grand renfort de faisceaux de paille. Le compartiment de combat est trempé, tout comme les tenues des Panzerschützen et le ravitaillement. L'ambiance n'est guère joyeuse sur la ligne de défense. La pluie continue à tomber durant la nuit du 14 au 15 septembre et le "335" est maintenant presque enlisé dans la boue de son alvéole. Warnick a pris la garde de 5 à 7 heures du matin, "Hundwache", la "garde du chien" car elle demande une grande vigilance : c'est le moment où les Russes ont l'habitude de lancer leurs attaques. La matinée s'écoule et le ravitaillement se fait attendre. Soudain, peu après 13 heures, le groupe de reconnaissance placé en "sonnette" au-devant des Panther envoie des fusées rouges d'alerte. Un agent de liaison arrive peu après, "complètement hystérique" (sic) : les Russes attaquent en force et leurs blindés arrivent droit sur les positions des Panzer. Le radio, Eilau, capte déjà les ordres : laisser l'ennemi s'approcher et ne pas tirer sans en avoir reçu le commandement. Warnick met en route son moteur, mais celui-ci refuse de partir. Le SS-Rottenführer Scheibe, pointeur, reste dans la tourelle du "335". Le reste de l'équipage descend démarrer le moteur à l'aide d'une manivelle, introduite dans une ouverture prévue à cet effet à l'arrière de la caisse, près des pots d'échappement. Trois essais se révèlent infructueux : le mauvais temps a détérioré le moteur du Panther, tout comme celui du Bordführer Wimmer, voisin de droite du "335". Déjà la masse des T-34 n'est plus qu'à 1000m de l'alvéole du Panther : à distance d'engagement. Warnick a un moment de découragement :
"Je fais la remarque à Ludwig que nous ne survivrons pas à cette journée ! Hubert rejette la remarque en disant que les "nouveaux" n'ont pas besoin d'entendre ça !".
Les chars Russes peinent sur le sol détrempé ce qui donne un court répit aux Panzerschützen. Ludwig donne ses ordres au chargeur, Zimmerer, un nouveau dont c'est le baptême du feu : prendre des obus antichars dans les rateliers afin d'en avoir le plus possible sous la main. Cette opération est indispensable. En effet les munitions sont réparties tour autour du compartiment de combat et entre la tourelle et les postes du pilote et du radio. Le chargeur ne peut accéder aux obus stockés sur le côté gauche du blindé, à moins de tourner la tourelle à 6 heures, ce qui est périlleux en plein combat en raison de la faible épaisseur du blindage arrière de cette dernière.
Entre-temps dix T-34 ont viré et viennent droit sur le "335". Warnick les estime à présent à 600m. Tandis que Ludwig demande au PC l'autorisation de tir, Warnick voit les fantassins de la 198e Infanterie-Division de la Heer placés sur sa gauche qui abandonnent leurs positions et se replient. Désormais, les Panther de la "Das Reich" sont seuls et pour les équipages des deux chars en panne il n'y a plus q'une seule alternative : vaincre ou mourir. Les éléments du groupe de reconnaissance SS se replient alors sur les positions abandonnées pour colmater la brèche. L'ordre de tir arrive enfin. Warnick apprend alors par radio que les 14 panther de la 3e compagnie ont en face d'eux pas moins de 80 chars T-34 ! Ludwig ne perd pas de temps. Il ordonne à Scheibe d'engager le char russe le plus à gauche distant de 500m. Le premier tir est un coup au but. Mais déjà Zimmerer a rechargé le Kwk 42 et un second T-34 s'embrase. C'est alors que le ventilateur de tourelle qui sert à évacuer la fumée du canon tombe en panne. Ludwig ouvre la trappe de son tourelleau et Zimmerer fait de même avec l'écoutille arrière. Scheibe fait bien son travail. Il a déjà liquidé cinq chars russes et le Panther n'a toujours pas été repéré. Si : un T-34 pivote face au "335", présentant son blindage frontal pour constituer une cible plus petite. Il tire et son obus dresse un jeyser de terre devant le Panther. Mais déjà Scheibe a réagit. Il aligne le Russe et le Kwk 42 crache son perforant. Celui-ci vient frapper de plein fouet le T-34 sur sa circulaire de tourelle. Cette dernière, arrachée, voltige dans les airs. La tension est à son comble à l'intérieur du Panther. À son poste de pilotage, Warnick reçoit sur lui une douille vide de 75 mm. Les cinq chars russes rescapés tentent de contourner la ligne de résistance mais ils présentent leur flanc aux redoutables canons des Panther. Et c'est un carnage sous le tir tendu des Kwk 42.
Soudain un choc d'une rare violence. Le Panther a reçu un impact sur sa tourelle, côté chargeur. Tous les membres de l'équipage sont saufs, excepté Zimmerer qui s'est évanoui. Ludwig ordonne alors à Warnick de remplacer le chargeur :
"Ludwig me crie en bas : "Heiner, tu dois faire maintenant l'e chargeur !" Je réponds : "J'ouvre maintenant la trappe de conducteur, ne tirez pas, je dois sortir dehors pour prendre place de chargeur !" On peut le comprendre, le changement se passe assez vite.
Warnick constate que Zimmerer saigne du nez. Il semble être comotionné. Mais pendant ce temps l'infanterie russe en a profité pour se rapprocher dangereusement.
Warnick recharge alors de Kwk 42, mais dans l'excitation du combat et stressé par l'approche des fantassins russes, il se trompe de munition et engage un obus explosif dans la culasse au lieu d'un perforant. Scheibe aligne un T-34 distant de 400m et c'est le miracle : emporté par sa formidable vitesse initiale, l'obus explosif perce le blindage de l'engin ennemi.
Zimmerer revient lentement à lui. Il n'est pas blessé, mais il se trouve en état de choc. Le chargeur reste recroquevillé dans un coin de la tourelle, derrière Warnick qui s'est adapté assez facilement à une tâche qui n'est pas la sienne en dépit d'un incident : il a oublié de retirer son laryngophone et a manqué de s'étrangler avec. Il portera encore des marques rouges quelques jours plus tard. Lorsque Ludwig lui crie de charger un perforant, une Panzergranate, Warnick se trompe et alimente le canon avec un nouvel obus explosif, une Sprenggranate. Ce dernier ricoche sur sa cible et va se perdre dans le ciel, ce qui vaut à Warnick un "savon" de son chef assorti d'un léger coup de pied. Scheibe en est alors néanmoins à son 8e T-34 détruit ce qui lui vaut les félicitations entousiastes de Ludwig :
"Prima Willi, das ist jetzt schon dein 8. Treffer !" (Bravo Willi, ça fait ton 8e coup au but)
À son poste, Warnick est suffoqué par la fumée des tirs. Soudain, Ludwig lui annonce que Scheibe doit engager l'infanterie ennemie à coup d'obus explosifs. Celle-ci est parvenue à distance de combat des Panther. On peut déjà entendre le halètement des MG-42 des fantassins SS. Wimmer prévient l'équipage du "335" que les Russes arrivent en masse droit vers leur blindé. Il faut les repousser à l'aide de la mitrailleuse coaxiale de tourelle. Warnick doit tirer en continu sur les fantassins ennemis.
De son côté, Scheibe poursuit le carnage des blindés ennemis. Il vise un autre T-34, mais l'obus explosif chargé par Warnick rate sa cible. L'obus suivant fait mouche : atteint dans la caisse, le char russe s'enbrase. C'est la 10e victoire du "335" depuis le début de l'engagement. Celui-ci s'intensifie. Les Panzerschützen entendent à présent distinctement les coups au but de leus voisins.
Scheibe demande à Warnick de recharger au plus vite le Kwk-42, mais pour atteindre les Panzergranaten, il faut à présent jeter dehors les douilles vides qui emcombrent le sol du compartiment de combat et bloquent l'accès aux rateliers arrières. Le tireur s'impatiente et s'énerve de ce contretemps. En fin de compte, Warnick parvient à recharger le canon du Panther avec un obus anti-char. C'est alors que Ludwig informe Scheibe qu'il a repéré au loin d'autres T-34 sur lesquels se sont aglutinés des fantassins russes. L'idée du Bordführer est simple : engager en priorité ces nouveaux venus pour causer le maximum de dégâts aux assaillants en tuant ou blessant l'infanterie d'accompagnement par ricochet ou projection.
Scheibe n'a malheureusement pas le temps de mettre en oeuvre le plan de son chef : le "335" est soudain secoué une seconde fois par un choc encore plus violent que le premier. Un T-34 a placé un coup au but. Par chance, le 76 mm est venu ricocher sur la partie supérieure du mantelet de tourelle, la Walzenblende avant d'aller se perdre dans les airs sur les arrières de l'alvéole. Déjà secoué par le premier impact ennemi, Zimmerer est littéralement tétanisé. Ses deux camarades lisent l'angoisse dans son regard. Ludwig lui parle et réussit à le calmer.
Warnick reprend son travail : jeter dehors les douilles vides afin de pouvoir alimenter le Kwk-42 en obus. Tout semble se passer à une vitesse folle, lorsqu'un troisième craquement secoue les 43 tonnes du Panther. Un projectile russe explose sur le train de roulement, pourtant protégé par l'alvéole. Tout voltige à l'intérieur de l'habitacle. À peine remis de ce nouveau choc, Warnick réalise qu'il ne reste plus que dix obus dans les rateliers. Il s'empresse d'avertir son chef, mais le bruit est tel qu'il doit se contenter de lui montrer ses dix doigts écartés : "dix obus".
Et après, la fin ...
C'est alors qu'Eilau, le radio, qui est jusqu'à là demeuré silencieux, avertit ses camarades. L'Untersturmführer Emmerling, Bordführer du "331", se signale par radio. il avertit Ludwig et ses hommes de vérouiller toutes les trappes, car l'infanterie ennemie est sur le point d'atteindre l'alvéole du blindé en panne. Dans quelques instants, les fantassins russes vont grimper sur le Panther, avec une intention évidente : le faire sauter. Impossible de s'enfuir. Ludwig et ses hommes referment précipitement leurs trappes. Il était temps. Déjà les semelles cloutées des Russes martellent le blindage du "335". Warnick et ses camarades attendent avec angoisse l'explosion qui les enverra tous dans l'autre monde, lorsque soudain, des chocs légers et des hurlements retentissent. Par les meurtrières, l'équipage aperçoit les fantassins ennemis qui abandonnent leur Panzer pour se mettre à l'abris. Que s'est-il passé ?
Emmerling et ses Panzerschützen ont immédiatement réalisé le danger mortel qui menaçait leurs camarades. L'Untersturmführer ondonne à son chargeur de nettoyer les flancs du "335" à grandes rafales de MG-34. Posément, celui-ci ouvre le feu et fauche les fantassins russes aglutinés sur le Panther immobilisé. Ces derniers n'insistent pas et prennent la fuite.
Soulagé, Warnick charge alors son dernier obus. Scheibe a tiré 25 obus explosifs et 20 obus anti-char. Il risque un coup d'oeil par la trappe arrière de tourelle et remarque que la nuit commence à tomber. La situation de l'équipage est loin d'être rassurante. Le "335" est isolé, sans munitions et l'infanterie ennemie grouille littéralement sur les avants du blindé. Eilau transmet un rapport au PC du bataillon. Le Sturmbannführer WeiB, commandant de la Panzer-Abteilung, donne à l'équipage l'ordre de saborder le Panther à l'aide des Sprengkapseln, les charges explosives embarquées à cet effet.[/quote]
En passant :
Exemple du beau gosse teuton comme on n'en voit plus,
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idem côté soviétique
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et une radicalisation totale, évidemment
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"tue les allemands"...
"l'heure de la vengeance a sonné"...
http://books.google.fr/books?id=8_d7scB ... 22&f=falsehttp://books.google.fr/books?id=jXE9N_O ... 22&f=falsehttp://books.google.fr/books?id=CVnpquD ... 22&f=falsehttp://deuxiemeguerremondia.forumactif. ... e-mondialeputain de guerre fratricide entre les meilleurs chrétiens comme Tolstoï en parlait ("le royaume des cieux est en vous")